Rickshaw
Ici, le moindre trajet se fait en rickshaw (ou tuk tuk), un engin a trois roues. Il se reconnaît facilement a son corps vert et son toit jaune ( il est aussi parfois jaune et noir et souvent bien décoré). Il y a des "auto rickshaw" et des "vélo rickshaw". Ils sont lents et encore plus effrayants. On appelle les rickshaws les hélicoptères indiens. Peut être car ils considèrent que c'est un moyen de transport rapide. Ou peut être car il y a beaucoup d'air qui y passe car la cabine n'a pas de portes.
Tout d'abord, il faut l'attraper (ce qui n'est pas toujours évident lorsque l'on est pas indien, certains ne veulent même pas s'arrêter). Puis, il faut marchander de façon assez dure, les prix étant automatiquement doublés (a quelques rares exceptions honnêtes prêt) dès qu'ils voient nos visages blancs. La taxe sur la couleur de peau... Le compteur a l'arrière ne faisant que de la figuration. Il y a toujours une bonne excuse pour nous faire payer plus cher : nombre de personnes, heure de pointe, tarif de nuit... Normalement il n'y a que 3 places en plus du chauffeur mais certains passent en contenant bien plus. Le record : 6 adultes et 2 enfants! Une fois un accord trouvé, s'engage alors une conduite folle a travers les embouteillages quasi permanents.
Bien sur, nous avons eu notre premier accident de rickshaw dès le cinquième jour lorsqu'une voiture nous est rentrée dedans dans les bouchons. Heureusement, nous allions lentement. Et nous en avons eu un deuxième depuis.